On voit qu'ici s'affirme l'inspiration puisée à la source précédente de la carte hypothétique. Inutile d'en répéter tous les éléments, si ce n'est pour souligner que la distribution des jouets aux enfants - à condition qu'ils soient restés sages pendant toute une année - représente un élément essentiel de la Fête, dans tous les pays où la coutume est antérieure à l'irruption laïcisante du Père Noël Comme en 1917, l'intervention du professeur est restée discrète Il n'est que de comparer le dessin de la hotte et des jouets. En revanche la main du Maître apparaît indéniablement pour le visage de Saint Nicolas, qui est repris de l'image précédente, malgré le profil inversé; moins nettement dans le mouvement et le liseré de la chape. Le fond de nuit, troué d’étoiles, sera utilisé encore 7 fois dans la série. De plus, c’est peut-être l’occasion de faire remarquer qu’on ne trouve pas deux fois la même orfèvrerie dans le dessin de la crosse épiscopale, qui est à chaque fois réinventée. Il vaut la peine de porter attention au verso de la carte, du fait que c’est l’une des seules dans la collection à avoir réellement circulé par la poste. Ce qui, d’ailleurs, indique que la carte de Saint Nicolas est plutôt gardée en souvenir, et ne devient que rarement un objet de correspondance. Celle-ci a été écrite le 19 décembre 1919, ce qui confirme l'année de la carte elle-même. Le signataire est un élève interne annonçant à ses parents son retour à la maison pour les vacances de Noël. Prudent, il adresse pourtant la carte à sa soeur Blanche, qui doit venir l’attendre à la gare. L’horaire du train donne une idée de la lenteur des déplacements à l’époque. Jules Corminboeuf devint prêtre et consacra sa longue vie sacerdotale au service de notre diocèse. Il mourut plus qu’octogénaire au Home Jean-Paul II. Il avait conservé cette carte toute sa vie, comme il en écrit l’intention au-dessous de sa signature.
Il vaut la peine de porter attention au verso de la carte, du fait que c’est l’une des seules dans la collection à avoir réellement circulé par la poste. Ce qui, d’ailleurs, indique que la carte de Saint Nicolas est plutôt gardée en souvenir, et ne devient que rarement un objet de correspondance. Celle-ci a été écrite le 19 décembre 1919, ce qui confirme l'année de la carte elle-même. Le signataire est un élève interne annonçant à ses parents son retour à la maison pour les vacances de Noël. Prudent, il adresse pourtant la carte à sa soeur Blanche, qui doit venir l’attendre à la gare. L’horaire du train donne une idée de la lenteur des déplacements à l’époque. Jules Corminboeuf devint prêtre et consacra sa longue vie sacerdotale au service de notre diocèse. Il mourut plus qu’octogénaire au Home Jean-Paul II. Il avait conservé cette carte toute sa vie, comme il en écrit l’intention au-dessous de sa signature.
Commentaires de Louis Dietrich:
On voit qu'ici s'affirme l'inspiration puisée à la source précédente de la carte hypothétique. Inutile d'en répéter tous les éléments, si ce n'est pour souligner que la distribution des jouets aux enfants - à condition qu'ils soient restés sages pendant toute une année - représente un élément essentiel de la Fête, dans tous les pays où la coutume est antérieure à l'irruption laïcisante du Père Noël Comme en 1917, l'intervention du professeur est restée discrète Il n'est que de comparer le dessin de la hotte et des jouets. En revanche la main du Maître apparaît indéniablement pour le visage de Saint Nicolas, qui est repris de l'image précédente, malgré le profil inversé; moins nettement dans le mouvement et le liseré de la chape. Le fond de nuit, troué d’étoiles, sera utilisé encore 7 fois dans la série. De plus, c’est peut-être l’occasion de faire remarquer qu’on ne trouve pas deux fois la même orfèvrerie dans le dessin de la crosse épiscopale, qui est à chaque fois réinventée. Il vaut la peine de porter attention au verso de la carte, du fait que c’est l’une des seules dans la collection à avoir réellement circulé par la poste. Ce qui, d’ailleurs, indique que la carte de Saint Nicolas est plutôt gardée en souvenir, et ne devient que rarement un objet de correspondance. Celle-ci a été écrite le 19 décembre 1919, ce qui confirme l'année de la carte elle-même. Le signataire est un élève interne annonçant à ses parents son retour à la maison pour les vacances de Noël. Prudent, il adresse pourtant la carte à sa soeur Blanche, qui doit venir l’attendre à la gare. L’horaire du train donne une idée de la lenteur des déplacements à l’époque. Jules Corminboeuf devint prêtre et consacra sa longue vie sacerdotale au service de notre diocèse. Il mourut plus qu’octogénaire au Home Jean-Paul II. Il avait conservé cette carte toute sa vie, comme il en écrit l’intention au-dessous de sa signature.
Il vaut la peine de porter attention au verso de la carte, du fait que c’est l’une des seules dans la collection à avoir réellement circulé par la poste. Ce qui, d’ailleurs, indique que la carte de Saint Nicolas est plutôt gardée en souvenir, et ne devient que rarement un objet de correspondance. Celle-ci a été écrite le 19 décembre 1919, ce qui confirme l'année de la carte elle-même. Le signataire est un élève interne annonçant à ses parents son retour à la maison pour les vacances de Noël. Prudent, il adresse pourtant la carte à sa soeur Blanche, qui doit venir l’attendre à la gare. L’horaire du train donne une idée de la lenteur des déplacements à l’époque. Jules Corminboeuf devint prêtre et consacra sa longue vie sacerdotale au service de notre diocèse. Il mourut plus qu’octogénaire au Home Jean-Paul II. Il avait conservé cette carte toute sa vie, comme il en écrit l’intention au-dessous de sa signature.