La deuxième carte de l'année porte également la marque du style d'E. Reichlen. Saint Nicolas déambule, seul, tenant lui-même le licol de son âne. Il se dirige vers le grand réfectoire, où se déroulait la fête des élèves internes. Il empruntera donc la galerie construite pendant l’année scolaire 1930-1931, ce qui permet de dater la carte avec certitude
J’aime l’ambiance de cette cour souvent déserte, propice à la méditation, où souvent les professeurs prêtres disaient leur bréviaire en faisant les cent pas. Ignorée des passants, elle faisait partie du domaine des Internes, étant placée entre les anciens bâtiments du XVIIe s. et le nouvel internat. On y voit, à droite, le couloir qui permet aux deux cents élèves de se rendre en silence au réfectoire sans affronter les intempéries. A l'époque de la carte, ce décor est donc flambant neuf. Derrière la tête de l’âne, pointe le toit du vieux puits qui donnait déjà son eau au Château de Lanthen, au sommet du Belzé, dès le haut moyen âge. (Cet édifice a d'ailleurs été récemment démoli, sans égard pour le patrimoine et au mépris de l'harmonie du lieu.) Et, sur le bord du toit, se découpe la grande mansarde, munie d’un treuil, par où, à chaque rentrée scolaire, l’homme à tout faire de la maison hissait les valises des pensionnaires.
Commentaires de Louis Dietrich:
La deuxième carte de l'année porte également la marque du style d'E. Reichlen. Saint Nicolas déambule, seul, tenant lui-même le licol de son âne. Il se dirige vers le grand réfectoire, où se déroulait la fête des élèves internes. Il empruntera donc la galerie construite pendant l’année scolaire 1930-1931, ce qui permet de dater la carte avec certitude
J’aime l’ambiance de cette cour souvent déserte, propice à la méditation, où souvent les professeurs prêtres disaient leur bréviaire en faisant les cent pas. Ignorée des passants, elle faisait partie du domaine des Internes, étant placée entre les anciens bâtiments du XVIIe s. et le nouvel internat. On y voit, à droite, le couloir qui permet aux deux cents élèves de se rendre en silence au réfectoire sans affronter les intempéries. A l'époque de la carte, ce décor est donc flambant neuf. Derrière la tête de l’âne, pointe le toit du vieux puits qui donnait déjà son eau au Château de Lanthen, au sommet du Belzé, dès le haut moyen âge. (Cet édifice a d'ailleurs été récemment démoli, sans égard pour le patrimoine et au mépris de l'harmonie du lieu.) Et, sur le bord du toit, se découpe la grande mansarde, munie d’un treuil, par où, à chaque rentrée scolaire, l’homme à tout faire de la maison hissait les valises des pensionnaires.