Depuis l’année dernière, l’atmosphère n’a pas changé. Les deux images se ressemblent: les angelots ne sont pas revenus égayer le groupe de leurs élans gracieux. Austère cortège réduit à l’essentiel ! Notons cependant le recours à la silhouette du quartier du Bourg telle qu’on la voit depuis la montée vers Lorette, et qui n’avait pas encore été utilisée jusqu’à cette date.
La chanson reproduite ici est moins populaire que la précédente; elle avait déjà illustré la carte de 1932 et elle redit le deuil de l’Abbé Bovet: « ... comme il fait froid sur terre... »
Il se peut que la suppression du poème composé par un élève de 6e littéraire soit la conséquence de la disparition de cet exercice dans les programmes scolaires. L’évolution de la poésie vers des formes « libérées » justifie-t-elle que l’on se soit désintéressé des contraintes de la versification classique ? Quelques « dinosaures » parmi les professeurs ont bien tenté de réagir, mais, en ce domaine comme en tant d’autres, les « modernes » ont fini par l’emporter. Mais pourquoi ne plus écrire des poèmes, quelle qu'en soit la forme ?
Commentaires de Louis Dietrich:
Depuis l’année dernière, l’atmosphère n’a pas changé. Les deux images se ressemblent: les angelots ne sont pas revenus égayer le groupe de leurs élans gracieux. Austère cortège réduit à l’essentiel ! Notons cependant le recours à la silhouette du quartier du Bourg telle qu’on la voit depuis la montée vers Lorette, et qui n’avait pas encore été utilisée jusqu’à cette date.
La chanson reproduite ici est moins populaire que la précédente; elle avait déjà illustré la carte de 1932 et elle redit le deuil de l’Abbé Bovet: « ... comme il fait froid sur terre... »
Il se peut que la suppression du poème composé par un élève de 6e littéraire soit la conséquence de la disparition de cet exercice dans les programmes scolaires. L’évolution de la poésie vers des formes « libérées » justifie-t-elle que l’on se soit désintéressé des contraintes de la versification classique ? Quelques « dinosaures » parmi les professeurs ont bien tenté de réagir, mais, en ce domaine comme en tant d’autres, les « modernes » ont fini par l’emporter. Mais pourquoi ne plus écrire des poèmes, quelle qu'en soit la forme ?