Auteur: 
Dessin : G. Mayer (Georges Mayer, élève de 6e littéraire, prêtre, curé de paroisse, notamment à Neyruz et Courtepin) / Poème: P.P.S. (Pierre Piller, élève de 6e littéraire, gérant de la Fédération des syndicats agricoles - Colonel Cdt Rgt Inf )

Commentaires de Louis Dietrich: 

Alors que cette année marque un paroxysme d’inquiétude et que la guerre approche, inévitable, la carte abandonne toute actualité pour en revenir au pur Merveilleux de ce relais entre Ciel et Terre qui s’incarne dans la personne d’un grand Saint. Le Visiteur revêtu de Lumière vient apporter une image du bonheur en Dieu, un rappel des vertus les plus humaines, une annonce d’éternité. L’ escalier, c’est une sorte d’échelle de Jacob inversée.

Même au milieu du ciel étoilé, avec comète, planète et voie lactée, malgré la majestueuse bonté de Saint Nicolas, Père Fouettard garde sa figure des mauvais jours, tordue d’ d’appréhension et d’humeur chagrine.

Le poème parle bien de l’escalier, mais il contredit un peu le dessin en promettant une lourde hotte de gourmandises. Cherchez bien, vous ne trouverez que les verges de l’auxiliaire punisseur. Entourées, il est vrai,  d’angelots (au nombre de trois), réduits à une stature symbolique, qui resteront avec évidence dans les cieux. Remarquons tout de même que la forme métrique dégressive inverse la perspective de l’escalier.



Discours: 

Saint-Nicolas 1938 : Maurice Gobet / (✝︎)